la Renaissance du Fantôme

[Quazar]

En revenant de son voyage en Irilion Quazar n'était plus le même du moin il n'était plus celui qu'il fut en arrivant la première fois dans les îlots. L'aura qui se dégagé de lui était horrifiante et sembler évoquer une haine farouche envers les créatures vivantes. Ses yeux aciers autrefois sans lueurs et sans émanations particulières étaient maintenant animé de lueurs rouges sang et d'éclat couleurs obsidiennes qui n'étaient que le reflet des pulsations de magie noire qui jadis le maintenaient en vie. Son armure en cuir souple et léger avait été remplacer par une lourde armure noir et rouge finement ouvragé de sa terre natale, sa voix évoquant le soufle gelé des steppes enneigées. Lorsqu'il souriait cela ne faisait qu'empirer car en retroussant ses lèvres il faisait apparaître des dents accérés, tout cela s'aditionnant le fit apparaître comme d'autant plus horrifiant aux yeux des autres. Quazar était mort alors que Quazarn le Fantôme vivait de nouveau.......

*La porte de la taverne claque violament contre le mur. Devant la porte se tiens "le Fantôme", laissant la porte se fermer derrière lui il se met à avancer d'un pas souple et silencieux imperceptible pour ceux n'ayant pas la perception surnaturel des Sombres. Il s'avance jusqu'à une table ignorant les regard braqué sur lui et attend patiemment que des membres de son peuple passe par là*

[Elzeberith]

Le silence qui entoure l'arrivée du sombre est alors malmené par un rire suave que l'on avait guère entendu depuis fort longtemps.
Des dés jaillissent d'un gobelet d'étain qu'une main ferme tient encore en l'air. La femme de dos pousse un petit soupir de satisfaction, puis de nouveaux éclats de rire couronnés par le poing massif d'un homme qui s'abat sur le bois -un perdant sans doute-.
Elzeberith exulte, elle vient de rafler une très jolie mise à ses compagnons de jeu, des marauds à en juger leur mine patibulaire, mais des marauds riches de leurs forfaits, cela va sans dire.

Tout a fait inconsciente de la situation, elle remercie la tablée, supposant que le silence célébre sa victoire. Elle se retourne dans le but de héler l'irrascible tavernière pour, bonne joueuse, récompenser l'infortune de ses adversaires, quand elle voit Quazar, planté au milieu de la pièce.

Elle le hèle en sifflant entre ses dents, nullement impressionée. En cet instant, rien ne peut la détourner de son triomphe.

"Vous jettez un froid Quazar, faudrait-il donc un verre pour vous dérider ?"

Elle esquisse une petite moue dédaigneuse.

"Vous avez une mine ... effroyable."

[Quazar]

*tout en s'asseyant le Sombre siffle entre ses dent*

Tsssssss.... que je n'entende plus ce nom soeur, Quazar n'est plus il est mort dans les terres d'Iscalrith. Du reste je ne pense pas que boire va y changer quoi que ce soit mais.... si vous avez de l'Ombra ou du Drek'aen je ne suis pas contre un verre pour me détendre.

*se débarasse de la neige encore présente dans ses cheveux et sur ses épaule puis fixe de son regard la Sombre lui faisant face*

Une mine... effroyable... le changement est à ce point flagrant?! Cela me rassure. effroyable.... *éclate d'un rire à faire froid dans le dos* cela et même flatteur.

[Vlahdrok-]

* VlahdroK, parti sans en dire la cause, sans avoir prévenu son peuple réapparait brièvement à la taverne. Surpris de revoir son mentor, il s'approche de lui et lui chuchotte quelques mots *

- Les nouvelles court vite Quazar.. ou dirais-je Quazarn. En apprenant ça, je me suis amené aux nouvelles. Je susi curieux d'apprendre les faits sur cette mort.. si innattendu. A croire que ton côté sombre prends le dessus *ricane*

[Quazar]

Si Quazarn était surpris de revoir Vlahdrok il ne le montra pas un seul instant si ce n'est par une lueur amusé dans le regard. Désignant une chaise du regard il invita Vlahdrok à prendre place, s'installant lui même dans un coin d'ombre de la taverne basculant légèrement la chaise et mettant ses pieds sur la table. Ne prennant pas la peine de retirer sa grande cape de voyage ni son couvre chef, il grogna qu'on apporte de l'Ombra ou du Drek'aen et puis se tourna vers Vlahdrok.

Et bien.... Pour cette mort nous dirons que tout a une fin. *sourit d'un air malfaisant* Tu ne sais pas ce que le froid et la solitude peuvent faire à un Ylith.... surtout quand son esprit s'est laisser endormir. Quazar avait fait son temps, son mal n'est pas le mien....

[Vlahdrok-]

* Vlahdrok, assis à table, sirotant son verre, ecouté Quazarn *

Quand tu dis seul, tu ne m'en veux pas d'avoir disparu de la circulation sans nouvelle ?
Je ne pouvais pas rester parmis vous, après l'erreur que j'avais commise, si tu vois de ce que je veux parler.

* Il regardait Quazarn.. un court moment et reprit : *

Il faut dire que tu n'es pas le seul à avoir pris une nouvelle vie..

* Il lui montre ses bras, tailladé au plus profond d'eux-même, ou appraissait encore une légère trace de sang frais *

[Kharya]

L'Elfe Noire entre dans la taverne cherchant visiblement quelque chose ou quelqu'un. Son sourire révèle ses canines pointues et ses yeux pétillent d'excitation. Elle s'approche de Quazar, tourne autour de lui lentement, comme autour d'une proie, en plongeant son regard dans le sien intensément.

"Echk, beau mâle, j'ai entendu certaines choses et ce que je perçois là m'intrigue. Il va falloir que nous en discutions, hm? 'zarn'ssin."

Elle s'arrête derrière lui en souriant et passe ses doigts dans la chevelure du sombre.

[Amarië]

Assise au fond de la taverne Amarië observe d'un oeil amusé et attentif la matriarche tourner au tour de son nouvel confrère. Elle lève son verre aux levres, boit et le repose devant elle en essuyant d'un coup de main quelques miettes trainant sur la table. Puis commence à rire doucement.

Kharya, on dirait que la nouvelle allure de notre ami ne vous laisse pas sans effet... quand vous en aurez fini avec lui, vous me le pretez?

Elle esquisse un petit sourire

Mais pour le moment allez y doucement, regardez donc le pauvre il ne sait plus ou se mettre...

Après avoir marqué une courte pause, elle poursuit

En parlant d'ou se mettre venez donc me rejoindre.

Indicant les places vacantes à ses côtés elle tire deux verres delicatement travaillés d'une besace en cuir puis les dépose sur la table adressant un sourire radieux à Quazar[n]

[loumea]

Louméa, assise dans un coin de la salle, pose le parchemin qu’elle était en train de lire et assiste à l’échange d’un air dégoutté.

« Soyez le Malvenu Quazarn, j’avais le plus grand respect pour Quazar… Puisse-t’il revenir un jour des Terres Gelées. »

Hoche tristement la tête et sort de la taverne sans un mot de plus.

[Quazar]

*Se libèrant un instant des yeux de Kharya se lève pour faire face à Loumea quittant la taverne*

Dommage pour vous Dame Pale, Quazar est définitivement mort, vous ne l'entendrait ni le verrait plus. Quand à moi *les yeux brillant* "malvenu" ou non j'y suis j'y reste.

*regardant Loumea partir éclate d'un rire à faire froid dans le dos*

Revenons en à nos affaires *se tourne vers Kharya et Amarië* 'Rya'ssin pour ce qui est de discuter je suis toujours prêt ou plutot maintenant je peux discuter.

*Regarde Amarië à sa table* Que faisons nous 'Rya'ssin? *N'est pas contre un second verre lui qui tient bien mieux l'alcool qu'un certain décédé*

[Kharya]

L'Elfe Noire adresse un grand sourire à Amarië en s'asseyant à la table.

"Je peux vous le prêter pour un jour et une Nuit pour la modique somme d'un million de lumen. Cela vous convient?"

Elle se tourne ensuite vers Quazarn.

"Nous discuterons plus tard, il serait impoli d'ignorer Dame Amarië alors qu'elle nous invite."

[Teclis]

L'apothicaire venait, comme tous les jours, acheter sa consommation hebdomadaire d'alcool à la taverne du Trépont pour la concoction de ses élixirs. Après avoir hellé Reca pour qu'elle lui vende ses bouteilles, il jeta un coup d'oeil à droite, à gauche, derrière lui. Deux aventuriers qui jouaient une cape aux dés, un sinan qui avait bu tout son soûl d'alcool et qui riait au plaisanterie d'un nain, tout lui paraissait à peu près normal...
Jusqu'à ce qu'il aperçoive des personnes attablées dans un coin de la taverne. Il distingua un sombre à l'aura maléfique qui charmait plusieurs elfettes. Ce sombre...Il l'avait déjà vu quelque part...Non...Ca ne pouvait pas être tout de même son beau-fils...

- Ainsi, ce qu'on raconte est vrai...Il a osé le faire... marmonna-t-il.

Sa main se renferma sur la garde de son épée, re-ouvrant les plaies dûent à ses nombreuses scarifications de ces derniers jours.

- C'est ça...Fait le fier tant que tu peux le faire encore !... Mais tu vas bientôt payer pour ton crime...oui...Tu payeras ça au prix d'abominables souffrances...

Il tourna les talons et quitta immédiatement la taverne, en oubliant sa commande.

Désormais dehors, sous la pluie, il goûta amèrement le sang d'un cerf sur qui il venait de passer sa colère.

- Oui...J'aurais bientôt ma vengeance...Je vengerais bientôt ma fille !...

[Quazar]

*Voit Teclis sortir l'air furieux et se retient autant qu'il peut d'eclater de rire*

Certains n'ont pas l'air de comprendre que Quazar n'est plus.... C'est pourtant simple à comprendre....

*s'assoit auprès de Kharya et Amarië demandant qu'on lui apporte de l'Ombra*

[Kharya]

L'Elfe Noire regarde le pâle s'agiter comme on regarde un chat jouer avec son ombre. Puis elle tapotte l'épaule de Quazarn.

"Qu'as tu fait à cet elfe pour qu'il réclame vengeance ?"

[Grhump]

L'apothicaire venait, comme tous les jours, acheter sa consommation hebdomadaire d'alcool à la taverne du Trépont. Deux fois par jour même, pour aller acheter de quoi travailler, et pour s'emplir le gosier une fois la journée passée à manipuler l'alcool sans le boire. Intrigué par l'esclandre dont est accusé Quazar, il s'approche et ne beuglera qu'une fois que les personnes présentes auront mot dit. Puis, il prend enfin la parole.

M'salut hein Quazar, ou Quazarnj'sépôquoi. Bas si j'comprend bin maintenant t'tiens eul tournées d'bières sans vôciller, mais t'pu l'Quazar euvec qui on f'sait eul concours de soiffards hein. Boarf pôrtant c'était d'bons moments, n'était eul plusieurs Nains pour t'faire ton éducation d'euls plaisirs liquides d'qualité Naine.


Vladhrok, tsssss.... Moi j'crois bin savoir c'quoi y cause... J'pô dit clairement mais c'sur qu'c'est bien "ça". Euuuuuuuulors c'était toi eul cerveau d'tout ça hein, Quazar? ou c'tait d'jà ton n'veau toi félon qui agissait? J'sais pô c'que t'fais eul fille d'Teclis, mais euuuuupparement c'aussi grave que c'que j'sais, "ça".

L'nains, enfin moi pis ceux qu'sont prévenus hein, gardent eul oeil sur l'z'activités bizarres de c'te genre. Si j'te vois faire eul faut pas hein, pis s'il arrive quelque chose à un d'ceux qu'sont au courant, sois sur qu't'a tête euvec s'yeux rouges n'servira d'baballe, quand t'auras été décapité hein. M'enfin, t'es têtre assez malin pôr comprendre eul message, et pour en saisr eul conséquences hein.

Dire qu'on s'amusait bin avec toi, et qu'eul fait t'était pô honnête hein. Fin t'es un noireaud, mais j'voulais quand même croire que z'étiez pô comme qu'on dit, manipulateurs, fourbes, vils comploteurs pis ... meurtriers. Toi j'sais qu't'es bin eul mauvaise graine d'Noireaud maintenant.
J'pôrle pô pour vous Noireaude en Chef hein, ni d'z'aut', mais bien que d'Quazar héhé.

Bref, j'suis v'nu m'emplir d'une tite quinzaine d'litres de bière pôr gouter une autre qu'celle d'Oana, juste pôr voir hein, donc parades hein. j'pô b'soin d'révéler c'que t'avais en tête, fin parler d' "ça" hein.

Grhump commande quelques pintes de bière, transvase le précieux liquide dans de grandes gourdes, et ne daigne pas s'assoir au comptoir. il sort avant que QuazarN n'ait le temps de répondre. La bière sera meilleure dehors, loin de l'agitation mondaine et de la déception qui l'entoure.

[Quazar]

*Poursuit Grhump dehors*

J'ai quelques questions... Ai-je déjà fais du tort au peuple Nain? Ai-je maltraité l'un des tiens? Es ce que je ne me suis pas occuper de votre soeur Drowa lors de son passage dans les îlots? Ou ai-je insulté les tiens du quelconque manière?

*L'air mécontent*

La vérité c'est que justement les membres du peuple Nain sont les seuls en dehors des membres de mon clan que je respecte et tiens en estime. Je me suis habituer aux changements depuis mon arrivée, mais je ne penser pas que les Nains réagiraient comme ça, je suis plus qu'étonné de voir une telle chose alors que je prend le plus grand soin des Nain qui me font confiance et m'ont rejoin à mon marché
(voir la liste des collaborateurs du "Marché Noir des Terres Gelées")

[Grhump]

Bas Quazar c’mon ami, Quazarn l’fourbe c’pô mon ami hein.

Y a l’compagnon d’boisson pis ... L’laquais des Landes, ‘tite chose soumise eul pouvoir des Féaux. Quazar c’pô eul assassin. C’pô eul comploteur. Si j’cause euvec Quazar, y a pô d’soucis hein, c’mon ami. Si j’cause eul Quazarn qu’commets d’méfaits, bas eul Nains pourraient comme l’z’aut’ en être d’victimes hein. Par jeux d’intérêts ou d’alliance. Eulors autant qu’les choses soient bin posées et qu’tu saches qu’les conversations surprises pôr l’inattention d’Vladhrok ont été bin transmises.
L’Renor-Velven ... C’t’ordre s’rait bin v’nu eul monde, d’méfaits de j’sé pô quoi auraient été perpétrés... C’ce sent quand l’causeries s’font par dessous l’manteau. Quand j’dis qu’les Nains restent en alerte, c’contre les organisations cachées, qu’préparent surement d’mauvais coups, comme c’avait l’air d’être le cas pour eul Renor’Velven hein.
C’bin d’t’être occupé d’not Soeur hein... D’ailleurs l’est pôssée où hein ? M’bon.. Naine ou pô, Elfe ou pô comme eul fille d’Teclis ... L’crimes moi c’me débecque; si t'en est bin l'coupable ou eul commanditaire.

Pis moi aussi hein, j’sauvé d’justesse l’jambe de Lebarbar, Choubaba l’est mon Voisin... J’rin contre eul Elfes Noirs, juste contre l’z’assassins. Confiance ou pô, Quazarn apparement c'l'ennemi d’Peuples. Quazar un Elfe Noir altruiste pis impliqué. Mais apparement c’pô l’même personne hein.
On dirait qu’tu sais plus qui t’es, confond pô Quazar pis Quazarn. Quazar l'a pô fait d'mal aux miens, c'sur. Qu'Quazar ait confiance en eul Nains, à la bonne heure hein, pasqu'on lui rend bin. Quant à Quazarn ...

Le Nain enfile une bague produite par le meilleur artisans des Nains, et se met à l'abri, loin de cette présence malfaisante.