Au crépuscule de l'espoir.

[Valiant]

On remarque que les parchemins écrits par yullan semblent avoir été déplacés, puis remis à leur place.

Une porte se referme doucement.

On trouve une bague finement travaillée sur un parchemin qu'un Sinan boiteux et toussotant a posé là, comme une promesse, comme un souvenir, comme une fin peut-être.


A celle qui a été Mienne.

Mots perdus, dénués de sens,
Plus que de simples parchemins;
L'annonce d'une déchéance:
Ici se séparent nos chemins.

Les chaînes sont tombées, la magie s'est rompue.
Le lien est resté, mais la belle est déchue.

Mots groggy, avilis d'absence,
Rien que l'achèvement d'un destin ;
La venue d’une décadence :
Ici se jouera demain.

Les Landes me tiennent debout,
Mon âme et mon corps sont à bout,
Je ne sais si je vis encore,
Mais mon cœur avec toi est mort.

Et l’espoir m’a quitté, et la nuit est tombée,
Mais les Landes par leur Volontés, m’ont gardé.

Ton dernier souffle m’a été confié,
Mais quand s’épuisera-t-il ?
Un sursis eut sur le fil,
Mince espoir auquel je ne peux me fier.

Je sens que ce moment arrive,
Et j’attends
Le bateau qui quitte la rive
Vers le vent.

Et je trouverai le repos,
Même pour de faux,
Dans ces neiges, qui, éternelles,
Les gardent, mes Belles.


La signature est une tâche de sang qui n'a pas été voulue.