À toi de choisir

[Soriemirhil]

Voici une courte, très courte leçon de vie
Pour quelqu'un ne semblant pas avoir suivi...
Je pense qu'il est pour toi trop tard
Malgré tout je garde sourire et espoir ;
Voici donc ma vision de l'existence,
Libre à toi d'en exprimer ta répugnance.

Il faut serrer les dents, et dans cette fange se débattre

La majorité d'entre nous sont vils, imparfaits,
Médiocres, faibles, lâches, stupides, surfaits.
Nul besoin au destin de s'acharner sur nous,
Nous sommes autodestructeurs, nous sommes fous.

Il faut serrer les dents, et dans cette fange se débattre

Parmi toute cette misère, au milieu de toute cette bassesse,
Il faut serrer les dents, et dans cette fange
Se débattre, car il se produit, chose étrange,
Parfois un miracle quelque chose valant toutes les richesses :
De vivre des instants, des émotions, croiser des gens qui t'enflamment le coeur.
Imagine-toi seulement les mains coincées dans la pourriture et la puanteur,
Et d'un coup en retirer un diamant comme tu n'en a jamais vu,
Rien que pour ça, la vie vaut mille fois la peine d'être vécue.

Il faut serrer les dents, et dans cette fange se débattre

Des diamant qui brûlent dans les ténèbres,
Des éléments essentiels de mon âme,
Qui maintiennent mon sourire quand le ciel se zèbre,
Qui transforment en souvenir le pire des drames.
Ce sont les Miens, mes Amours, Rêves, Amis,
Tant qu'ils sont là, jamais je ne serai démuni.

Il faut serrer les dents, et dans cette fange se débattre

Maintenant je te le redis, ne leur fais plus de mal.
T'en prendre à eux te sera fatal.
Ce n'est pas une menace, mais une promesse,
Grondante, certes, je le confesse.

Il faut serrer les dents, et dans cette fange se débattre

Je n'aime pas voir chez les miens des yeux rougis,
En l'occurence c'est toi qui a agi.
Tu touches à ce, à ceux que j'aime,
Tu as choisi d'être la fange et non la gemme.

Je serre les dents, mon âme prête à te combattre.

Serpent! Désormais te voila averti, je pense,
De mes points faibles, ces sentiments immenses.
Tu connais la signification pour moi du mot ami,
Je te déconseille la démonstration du mot ennemi.


Inspiré d'une célèbre tirade de "On ne badine pas avec l'amour", d'Alfred de Musset