La vie de Krisan
Publié : 06 janv. 2007, 16:38
Permettez, Seigneurs et Combattants des Landes, que je vous conte ici l'histoire de ma vie et les évènements qui m'ont conduit à parcourir les Landes, épée dans une main, bouclier dans l'autre.
NAISSANCE.
Je suis né à Noc-Um, aux pieds des montagnes de Fer-Athélon. Ne cherchez pas sur une carte, cet endroit est aussi éloigné des Landes que le soleil l'est de la lune.
L'année de ma naissance fut exceptionnelle à bien des égards, et certainement bénie par HAMAL en personne.
Le premier événement, fut la découverte, par un groupe de mineurs, d'une veine de mithril, certes pas bien grande, mais suffisante pour assurer aux mines de Noc-Um une renommée au moins aussi importante que celle de la Moria.
Le deuxième évènement, fut une triple naissance.
Chez les nains, les naissances sont très rares. Pour un village comme Noc-Um, une naissance par décennie est une bonne moyenne, trois naissances la même année, c'était du jamais vu. Et pour compléter le tout, j'étais le deuxième de la famille, oui vous avez bien lu, deux enfant dans une même famille (enfant est bien vide dit, car à mon arrivé, mon frère aîné, Kridan, avait déjà 96 ans).
Gartack était fils de Tungar, mineur et combattant, Cella était fille de Rakod, le Maître Forgeron et moi, Krisan, fils de Kant Her'Bro, Maître Brasseur et aubergiste en titre du village.
Si la naissance d'un deuxième fils avait plongé mes parents dans une certaine joie (et aussi une certaine fierté), cela n'allait pas sans poser un sérieux problème. En effet, le titre de Maître Brasseur étant héréditaire, celui-ci revenait de plein droit à Kridan mon frère, qui avait déjà appris toutes les subtilités de la fabrication de la bière noire des Monts-De-Fer.
En tant que notable, mon père ne voulut point que j'aille grossir les rangs des mineurs et, après moult discussions et marchandages avec Rakod, le Maître Forgeron, ils convinrent qu'un mariage arrangé entre Cella et moi suivit d'une formation solide comme Apprentis Forgeron satisferait tout le monde.
Mon avenir était donc tout tracé, je deviendrais Maître Forgeron à la suite de Rakod.
ENFANCE
Durant mes premières années d'enfance, mon temps fut partagé entre le travail à la mine et aux champs pour une petite partie, et surtout par l'apprentissage de la forge sous les ordres de Rakod.
Le soir, je regagnais l'auberge familiale où, tout en soupant, j'écoutais les histoires des voyageurs faisant une halte au village.
C'est à cette époque que commença la guerre en Terre du Milieu contre le Seigneur Noir, et de nombreux guerriers de toutes races partaient grossir les rangs des combattants de la liberté. Le chemin était très long jusqu'au Mordor et l'auberge paternel était la bienvenue pour les jambes fatiguées.
C'est dans la salle principale, à la lumière de la cheminée, que nous écoutions les nouvelles de la guerre lointaine. C'est là que nous apprîmes la chute de la Moria et la mort de tous nos frères. Ceci nous plongea tous dans une immense tristesse.
La guerre pris fin bientôt, et les guerriers qui rentraient chez eux en faisant une halte à l'auberge, nous contèrent les exploits et hauts faits des combattants.
Je me couchais tous les soirs avec le bruits des haches sur les boucliers et armures étincelantes qui couvrait le bruit du marteau sur l'enclume. Je n'étais plus très sûr de vouloir être forgeron, je rêvais de cris et de batailles, je voulais être guerrier.
A ce sujet, le seul combat que j'avais mené à ce jour, était contre un rat de taille imposante qui avait pénétré dans le garde mangé et dont la morsure m'avait valu dix jour de lit suite à une terrible infection.
Mais peu importait mon manque d'expérience dans les arts de la guerre, je voulais être guerrier.
ADOLESCENCE
C'est à quelques jours de mes vingt ans, peu avant ma cérémonie des tresses que le drame arriva.
En Azeroth, les Orcs venaient de commencer une terrible bataille contre les humains, de nombreux guerriers reprenaient la route pour les combattre, dont certains faisaient halte à l'auberge.
Un soir, un groupe étrange formé par deux Nains des collines et trois Elfes, s'arrêtât chez nous.
Parmi les Elfes, il en était une d'une jeunesse infantile et, ma fois, fort jolie malgré son manque de pilosité.
Les Nains parlaient fort en buvant moult bière, expliquant comment ils allaient mettre en pièces tous ces bâtards d'Orcs. Plus silencieux, les Elfes semblaient plongé dans leur méditation mais donnaient l'apparence d'une même farouche volonté. Ils devaient reprendre leur route le lendemain pour être en Azeroth d'ici vingt ou trente jours.
C'était décidé, je partirais avec eux. Si une jeune Elfe pouvait participer à la bataille, je le pouvais aussi.
La nuit venue, je me glissais chez Cella, où je savais la trouver en train d'enlever les fleurs des champs qu'elle piquait dans sa barbe soyeuse tous les matin (elle était fort coquette ).
Je lui expliquais les raisons de mon départ et le fait qu'un guerrier ne pouvait pas s'encombrer d'une femme.
Sa réaction fut pour le moins excessive, elle se mit à hurler si fort que son père fit irruption dans sa chambre, m'obligeant à fuir par la fenêtre.
Le temps de rentrer chez moi, Rakod avait déjà appris la nouvelle à mon père, celui-ci rentra dans une rage folle, et s'il ne me noya pas dans un tonneau de bière, ce fut plus par crainte de gâcher la marchandise que par égard pour son fils. Il faut dire que manquer à sa parole est un acte très très grave pour un nain, et en refusant ce mariage, je déshonorais mon père et la famille.
Les cris de mon père et les pleurs de ma mère durèrent toute la nuit, et, lorsque au matin je montais dans ma chambre pour prendre les quelque affaires que je possédais, les Elfes et les Nains avaient déjà pris la route.
Je décidais de les rattraper.
La suite plus tard si cela vous interresse.
NAISSANCE.
Je suis né à Noc-Um, aux pieds des montagnes de Fer-Athélon. Ne cherchez pas sur une carte, cet endroit est aussi éloigné des Landes que le soleil l'est de la lune.
L'année de ma naissance fut exceptionnelle à bien des égards, et certainement bénie par HAMAL en personne.
Le premier événement, fut la découverte, par un groupe de mineurs, d'une veine de mithril, certes pas bien grande, mais suffisante pour assurer aux mines de Noc-Um une renommée au moins aussi importante que celle de la Moria.
Le deuxième évènement, fut une triple naissance.
Chez les nains, les naissances sont très rares. Pour un village comme Noc-Um, une naissance par décennie est une bonne moyenne, trois naissances la même année, c'était du jamais vu. Et pour compléter le tout, j'étais le deuxième de la famille, oui vous avez bien lu, deux enfant dans une même famille (enfant est bien vide dit, car à mon arrivé, mon frère aîné, Kridan, avait déjà 96 ans).
Gartack était fils de Tungar, mineur et combattant, Cella était fille de Rakod, le Maître Forgeron et moi, Krisan, fils de Kant Her'Bro, Maître Brasseur et aubergiste en titre du village.
Si la naissance d'un deuxième fils avait plongé mes parents dans une certaine joie (et aussi une certaine fierté), cela n'allait pas sans poser un sérieux problème. En effet, le titre de Maître Brasseur étant héréditaire, celui-ci revenait de plein droit à Kridan mon frère, qui avait déjà appris toutes les subtilités de la fabrication de la bière noire des Monts-De-Fer.
En tant que notable, mon père ne voulut point que j'aille grossir les rangs des mineurs et, après moult discussions et marchandages avec Rakod, le Maître Forgeron, ils convinrent qu'un mariage arrangé entre Cella et moi suivit d'une formation solide comme Apprentis Forgeron satisferait tout le monde.
Mon avenir était donc tout tracé, je deviendrais Maître Forgeron à la suite de Rakod.
ENFANCE
Durant mes premières années d'enfance, mon temps fut partagé entre le travail à la mine et aux champs pour une petite partie, et surtout par l'apprentissage de la forge sous les ordres de Rakod.
Le soir, je regagnais l'auberge familiale où, tout en soupant, j'écoutais les histoires des voyageurs faisant une halte au village.
C'est à cette époque que commença la guerre en Terre du Milieu contre le Seigneur Noir, et de nombreux guerriers de toutes races partaient grossir les rangs des combattants de la liberté. Le chemin était très long jusqu'au Mordor et l'auberge paternel était la bienvenue pour les jambes fatiguées.
C'est dans la salle principale, à la lumière de la cheminée, que nous écoutions les nouvelles de la guerre lointaine. C'est là que nous apprîmes la chute de la Moria et la mort de tous nos frères. Ceci nous plongea tous dans une immense tristesse.
La guerre pris fin bientôt, et les guerriers qui rentraient chez eux en faisant une halte à l'auberge, nous contèrent les exploits et hauts faits des combattants.
Je me couchais tous les soirs avec le bruits des haches sur les boucliers et armures étincelantes qui couvrait le bruit du marteau sur l'enclume. Je n'étais plus très sûr de vouloir être forgeron, je rêvais de cris et de batailles, je voulais être guerrier.
A ce sujet, le seul combat que j'avais mené à ce jour, était contre un rat de taille imposante qui avait pénétré dans le garde mangé et dont la morsure m'avait valu dix jour de lit suite à une terrible infection.
Mais peu importait mon manque d'expérience dans les arts de la guerre, je voulais être guerrier.
ADOLESCENCE
C'est à quelques jours de mes vingt ans, peu avant ma cérémonie des tresses que le drame arriva.
En Azeroth, les Orcs venaient de commencer une terrible bataille contre les humains, de nombreux guerriers reprenaient la route pour les combattre, dont certains faisaient halte à l'auberge.
Un soir, un groupe étrange formé par deux Nains des collines et trois Elfes, s'arrêtât chez nous.
Parmi les Elfes, il en était une d'une jeunesse infantile et, ma fois, fort jolie malgré son manque de pilosité.
Les Nains parlaient fort en buvant moult bière, expliquant comment ils allaient mettre en pièces tous ces bâtards d'Orcs. Plus silencieux, les Elfes semblaient plongé dans leur méditation mais donnaient l'apparence d'une même farouche volonté. Ils devaient reprendre leur route le lendemain pour être en Azeroth d'ici vingt ou trente jours.
C'était décidé, je partirais avec eux. Si une jeune Elfe pouvait participer à la bataille, je le pouvais aussi.
La nuit venue, je me glissais chez Cella, où je savais la trouver en train d'enlever les fleurs des champs qu'elle piquait dans sa barbe soyeuse tous les matin (elle était fort coquette ).
Je lui expliquais les raisons de mon départ et le fait qu'un guerrier ne pouvait pas s'encombrer d'une femme.
Sa réaction fut pour le moins excessive, elle se mit à hurler si fort que son père fit irruption dans sa chambre, m'obligeant à fuir par la fenêtre.
Le temps de rentrer chez moi, Rakod avait déjà appris la nouvelle à mon père, celui-ci rentra dans une rage folle, et s'il ne me noya pas dans un tonneau de bière, ce fut plus par crainte de gâcher la marchandise que par égard pour son fils. Il faut dire que manquer à sa parole est un acte très très grave pour un nain, et en refusant ce mariage, je déshonorais mon père et la famille.
Les cris de mon père et les pleurs de ma mère durèrent toute la nuit, et, lorsque au matin je montais dans ma chambre pour prendre les quelque affaires que je possédais, les Elfes et les Nains avaient déjà pris la route.
Je décidais de les rattraper.
La suite plus tard si cela vous interresse.