[V] Une fin qui n'est qu'un commencement.

Ici, l'on conte des chroniques relatives aux îlots centraux
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BorgaL
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[V] Une fin qui n'est qu'un commencement.

Message par BorgaL »

Un soleil orangé apparaissait entre les pics glacés de la région à l'extrême Nord Est des Landes . la lumière donnait à ces lieux l’aspect d’une terre ocre presque lisse. Mais le vent glacial qui l’accompagnait nous ramenait à la réalité. La froideur était omniprésente et mettait toutes formes de vie à l’épreuve. En s’enfonçant dans ces plaines on pouvait trouver quelques tribus de Galdurs. Peuple vivant de la chasse à l’ours polaire, à la baleine et de la pêche. Ils maîtrisaient totalement la navigation et font quelque peut commerce de leurs potions.

Dans le village de Galetgrawk comme plusieurs fois pas par semaine, ce préparait les hommes pour partir sur le grand lac . Ils montaient à trois par canot, celui du milieu étant chargé du maniement du harpon et le deux autres s‘occupaient des lignes ainsi que du canotage. Seul le chef de la tribu était seul dans un kayak, donnant les directives. Ce chef était aussi le Shaman de la troupe, celui-ci arrivait à entrer en communication avec les esprits élémentaires et de ce fait savais ou se trouvaient les ressources. Mais sage comme il était, puisait sans abus. Kernock le sage avait l’œil fixé sur l’une des barques et marmonnait des choses que seul lui pouvait comprendre. A ce moment tout en remplissant son rôle de guide et sondait l’aura des mâles, le temps lui était compté il se devait de trouver un successeur la vieillesse le rattrapant …


La partie de pêche ce déroula sans incident toutes fois les prise étaient faibles, le sage s'isola dans sa tente et affirma ne pas vouloir être dérangé. Il devait méditer.
Pendant ce temps deux jeune ayant compris que la pêche était trop maigre et préférant la chasse, partir à la recherche d’ours à abattre.

Morfalh et son ami Borgal étaient inséparable aimant se battre plus que tout et ce mettre l’un l’autre a l’épreuve de n’importe quelles manières. Ils se laissaient des défis qui par plusieurs fois manquèrent de leur arracher la vie. Mais comme tous le disaient ici « c’est la volonté de la nature que de garder les plus fort en vie, soyez fière d en être ! »


Kernock isolait son esprit après avoir tenté de lire en vain dans les osselets.

-une lune, cela fait une lune que j ai eu cette vision, et depuis rien ! *très soucieux* Pourquoi toujours me laisser interpréter des sensations et non me montrer la vérité telle qu’elle sera ! *s’adressant aux esprits présent*

-Car ce ne sont que des hypothèses, des incertitudes qui pour l’instant convergent toutes au même point ! Au fond de toi tu sais ce qui va arriver, c’est toi et toi seul qui refuse de l’accepter !

* * *

Les deux chasseurs avançaient, de la neige jusqu’aux genoux, tirant leur traineaux et fumant sous leur peaux de bêtes tellement l’effort était rude. Toute fois la piste qu’ils suivaient leur donnait la force de poursuivre à chaque pas, ils savaient qu’ils approchaient. La faim bestial qui faisait la renommé de Morfalh avait permis à ce dernier de devancer son compagnon. Borgal grognant un peu plus loin s’efforçant de hâter le pas. Plusieurs heures plus tard l’écart s’était agrandi et Borgal commençait à se faire du souci pour son ami ne le voyant plus. Il monta sur un talus de neige pour y mieux voir mais le vent s’étant levé une épaisse masse de neige en suspension l’empêchait. Après une longue pause il reprit chemin pour arriver aux pieds des montagnes ou menaient les traces. Là il enleva sa cagoule pour mettre son casque de cuir de phoque afin que ses appels parviennent mieux à Morfalh.

-Morfalh !! Je suis là !! Tu m’entends ?! Réponds-moi!
Borgal n’eu que son propre échos pour seul réponse. Mais continua d'avancer d'hurler jusqu’au couché du soleil. Des craquements, accompagnés de bruit sourd et longs, se faisaient entendre. Borgal les écoutait attentivement, car le Sage Kernock disait que l'ame de la terre s’exprimait a travers la glace. Il pensait a présent que les esprit essayaient de le guider.
Le vent soufflait toujours et le jeune Galdur était perdu avec pour seul repères, ce qu'il pouvait voir quelque mètres devant lui. Il décida alors de reprendre la route et de suivre ces bruits étrange. Il marcherai tant qu'il le pourrai, gardant tout juste assez de forge pour ce faire un abri.

Après quelques heure de marche, pendant lesquels il avait eu le temps d'estimer qu'il se dirigeait vers la côte. Il décida alors de faire son igloo pour la nuit.

*Ce n'est pas ce soir que je me préparais à rejoindre Rhojh’ys à sa table pour partager son diné jusqu’à l’éternité.
Puisse Rhojh'ys guider Morfalh jusqu’à un abri ou l'accueillir a sa table* Pensait-il avant de sombrer a bout de force dans le sommeil .

La force principale de Borgal était son optimisme, il s'était toujours démarqué des autres par ce trait de caractère. Une personne avenante et protectrice ayant horreur de l'injustice.

Lorsqu'il se réveilla le vent semblait s'être calmé, mais le soleil était déjà haut dans le ciel. Quand Borgal fut touché par la lumière, il eu une sensation d'apaisement, comme quand une goutte de miel enduis une gorge endolorie.
Toutes fois il s’aperçut vite qu'il se trouvait dans un lieu totalement inconnu, il pouvait voir au loin la mer intérieur, nommée "mer du destin" par kernock le sage.
Alors il fit route vers celle-ci peut-être pourrait -il rejoindre un des marchant qui de temps en temps passait au village et retourner d'ici peu rejoindre les siens. Peut-être aussi Morfalh aurait eu la même idée.

Le Galdur arriva sur la côte avant la tombé de la nuit et la longea en direction opposée des montagnes nord, jusqu’à arriver a un village munie d'un petit port. Cette journée avait été un plaisir, le climat de la cote était bien plus facile qu'au centre des terre Galdures. Il en fut certain lorsqu'il croisa les locaux qui déambulaient habillés de fines fourrures et de vêtements en coton.
Et ce climat faisait d'eux des Frères moins rustres, parlant couramment le commun.

Les lieux lui plaisaient, ça curiosité le mena sur le ponton du port auquel était amarré le plus gros navire qu'il ai jamais vu. Après discussion avec des matelots Borgal appris que ce bateau ce rendait dans les Ilots centraux, lieu ou de nombreux aventuriers se rendre pour y trouver fortune.
Borgal décida d'attendre une lune en espérant que Morfalh le rejoigne ici, et de travailler pour se payer le voyage.
*Si les bruits m'ont guidé ici c'est que je suis a ma place.* Pensait-il animé les récits d'aventure que les matelots lui ont racontés.*

Il débarqua seul une lune plus tard, sur une plage au sable chaud animée par les seuls bruits des vagues et le chant des oiseaux présents. Un des occupant du navire le guida jusqu’à la taverne du nain Joyeux.

Une sensation étrange l’habitait il avait l’impression d’être né à l’ instant sachant au fond de lui que ce n’était pas le cas.

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