Legendes Galdures Inachevée

Ici, l'on conte des chroniques relatives aux îlots centraux
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Elche
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Legendes Galdures Inachevée

Message par Elche »

Legendes Galdures Inachevée

Ces histoires je les ai entendues un soir autour du feu de camp d'une de nos campagnes de Chasse dont tous les participants se souviendront non pas pour nos trophées de chasse mais grâce à un homme.

Je devais avoir moins de 8 ans mais ces contes sont restés gravés dans ma mémoire et continuent de m'émerveiller dans mes rêves.

C'est un vieillard que je connaissais très mal qui nous a raconté cette légende, l'homme est mort 3 jours avant que nous ayons regagné notre village. Je me plais à penser qu'il savait sa fin proche et qu'il a voulut que ces histoires ne se perdent pas.

Voila pourquoi aujourd'hui je fais l’effort de me rappeler de ces mots pour les écrire sur ces pages encore vierges. Je vous prie d'avance de m'excuser pour les erreurs qui pourrait s'y glisser.
Dernière modification par Elche le 22 août 2008, 11:39, modifié 2 fois.

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Message par Elche »

Tioré et Figa
un amour destructeur

Cette histoire se passe donc bien avant l'époque de Fingel, le monde à cette époque n'était pas si différent d'aujourd'hui, il n'y avait pas beaucoup moins de guerre entre les peuples. Mais la terre n'en voulait pas à ces habitants, les seules violences venaient des différents peuples et la nature offrait ces trésors à tous.

Plus précisément cette histoire parle d'un Galdur qui vivait sur les terres des D'jhi. Il se nommait Figa et travaillait comme forgeron dans un village prés de la foret des Elfes. Les D'jhi commerçaient beaucoup avec les Elfs. Les Djinns taillaient les plus belles pierres précieuses, ils fabriquaient des bijoux sertis de ces pierres d'une finesse inimaginable. Ils échangeaient ces objets précieux contre des étoffes Elfs tout aussi précieuses par leur légèreté et leur résistance. Ces deux peuples vivaient donc en harmonie mais étaient tout deux de mauvais forgerons.
Régulièrement Figa traversait le royaume des Elfes pour rejoindre la ville de Ma'thyl. Cette ville des Landes Eternelles était un des grand carrefour commercial, on pouvait y trouver tout ce qu'on voulait de la fourche jusqu'aux plus belles armures de thyl en passant pas des fromages au lait de licorne. Il s'y rendait accompagné d'une escorte de garde D'jhi qui assurait la sécurité du convoi de 4 chariots qui devaient ramener les différents minerais nécessaire à Figa pour forger les plus belles épées. En général la seule présence des gardes D'jhi vêtu de leurs armures recouverte d'or et de leur lame D'jhi suffisait à décourager les bandes de pillard.

Lors d'un des ces voyages Figa remarqua parmi son escorte une jeune D'jhi dont la beauté le laissa sans voie. Les femmes D'jhi n'était en général pas farouches et le faible nombre d'homme faisait qu'elle n'hésitaient pas à les courtiser, de plus un grand nombre d'entre elles trouvait beaucoup de charme a se jeune forgeron Galdur autrement plus musclé que bien des hommes D'jhi. Mais à cette époque les femmes qui se reproduisaient avec d'autres races étaient montré du doigt et leurs enfants étaient souvent rejetés. Figa c'était donc fait une raison et se disait que quand il aurait amassé assez d'argent il rentrerait dans son village pour trouver une femme.

Durant le trajet les membres de l'escorte chevauchaient de beau chevaux en général blancs, tandis que Figa dirigeait le chariot de tète tirée par 2 chevaux de trait. Le soir le campement suivait un rituel bien établi, les D'jhi montaient un enclot pour les chevaux tandis que Figa allé chercher du bois pour allumer un feu qui devrait tenir jusqu'au levé du soleil pour éloigner les bêtes. Même si les repas étais un moment privilégié d’échange chacun devait emmener ce qu’il lui fallait pour se nourrir jusqu'à l’arrivée à Ma’thyl.

Le premier soir Figa n’adressa pas un mot à la jeune femme. Il apprit cependant son nom dans la conversation, elle s’appelait Tioré. Cette nuit la Figa se coucha tôt et ses rêve furent remplis de femmes D’jhi qui lui courrait après. Ils les suppliait de le laisser et courrait sur un chemin interminable. Soudain sortie de nulle part, Tioré, complètement nue, l’enlaça et s’envola avec lui. Il ne put résister et s’abandonna à cette charmante nymphe. Il se réveilla trempé de sueur, honteux de son rêve. Le convoi reprit sa route et Figa n’osait cette fois même plus regarder celle qui avait fait de sa nuit un moment si fort. Il s’imaginait que Tioré le regardait en permanence, après plusieurs heurs de route il finit par se calmer et se raisonner et décida de finir ce trajet sans plus penser a cette femme qui lui serait interdit par les autres hommes. Durant le reste du voyage il parvint même à saluer Tioré sans rougir ni perdre ses moyens. La veille de leur arrivé a Ma’thyl les garde avait pour habitude de finir leurs bouteille d’eau de vie et de vin car il devrait être sobre sur le chemin du retour. Cette soirée finissait en général tôt car tous s’endormaient complètements saoul prés du feu. Se soir seul Tioré et Figa n’avait pas but et ils se retrouvèrent donc seul à l’écart des derniers fêtards qui chantaient un des rares chants païen D’jhi :

«

Quand on a bien bu
Le ventre bien tendu
Personne ne nous surpasse
Sauf le Roi Gourdace

Nous somme des dieux
Nous somme les plus beaux

»

Sur ce fond des plus romantique Tioré proposa a Figa de se promener un peu plus loin :
-Figa, que dirais-tu d’une ballade nocturne ? Ces idiots me donne mal au crane avec leurs chansons.
-Heu je pensais aller me coucher demain la journée sera longue.
-Allez il est encore tôt le soleil viens à peine de se coucher… Tu sais monter à cru ?
-Oui bien sure. Mais je…
-D’accord on y va.

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