Minoa la kultar

[Minoa]

Assise dans un coin sombre de la pièce, J’hésitais longtemps et fini par poser le parchemin que j’avais écrit quelques semaines plus tôt, a coté du livre de Viviane.


Ark tyb a celui qui trouvera ce parchemin, je suis remontée dans mon passé au plus loin que le permettais ma mémoire.

Tout commença il y a quelques années, dans un pays lointain, nous vivions heureux dans notre village kultar, tout ce passait calmement, la pratique de la magie avait fais acquérir une certaine réputation a notre village, j’avais a peine 20 printemps, les choses se passaient bien pour moi, j’était apprentie du mage du village, j’était fiancée à un jeune et beau kultar, je rêvais que la vie allait continuer ainsi éternellement.

Puis, un jour de bon matin, le soleil venait de ce lever, nous entendîmes des chevaux, des centaines de chevaux approcher en grande trompe de notre village, affolés, nous nous réfugiâmes tous dans la case de notre chef, espérant être en sécurité, les hommes s’armèrent et sortirent pour voir de quoi il s’agissait, des bruits de lutte se firent entendre, la peur me pris le ventre,
Je n’osais bouger, entourée des femmes et hommes de mon village.

Un silence assourdissant se fit tout a coup entendre, rien, plus aucun bruit de combat.
Me demandant si nos hommes avaient mis en fuite les visiteurs importuns, je m’approchais de la porte ! Tout à coup, alors que je m’apprêtait a l'ouvrir, je me senti vidée de toute ma substance magique, comme si une chose, ou un être très puissant aspirait cela en moi, je tombais à terre, épuisée, je regardais sur le côté, tout mes amis, ma famille kultar étaient aussi à terre. Tout devint flou, puis noir !

Qu’était il arrivé ? J’ouvris les yeux, j’étais dans une cage, entourée sans doute d’un tissu noir permettant de laisser passé une sombre lueur, mais aucunement de voir où nous étions, toute la tribu était là, nous roulions sur une charrette, je sentais les chocs chaotiques des roues de bois sur le chemin de terre. Combien de temps avais-je été inconsciente ? Ma jeune amie Viviane, la arf ack kul du village, pleurait à côté de moi, elle était si jeune. Je la pris dans mes bras, essayant de la rassurer en même temps que de me rassurer moi même.

Un premier arrêt eut lieu, le plus grand nombre de mes congénères descendirent, il ne resta plus que ceux ayant la plus grande force magique c’est a dire que les femme, ils avaient pris la jeune Viviane. Nous nous rapprochâmes les une des autres, essayant de nous rassurer mutuellement, qu’allaient t-ils faire de nous ? Ma magie ne revenait pas, comme si quelque chose l’en empêchait.

Nous voyageâmes plusieurs jours s’arrêtant de temps à autre, sûrement pour faire reposer les chevaux, on nous donnait de maigres rations de nourritures infâmes et d’eau.

Puis on arriva, on nous fit descendre en ligne, ces hommes dont je ne connaissais pas la race parlaient entre eux dans une langue qui m’est inconnue. Il nous trièrent, les plus jeunes d’un côté, et les plus vieilles de l’autre. On m’emmena dans une cage, seule. Je ne savais ce qui allait m’arriver, j’avais peur. On m’apporta de la nourriture plus conséquente que je mangeais avec appétit.

Le soir arriva, je me préparais a dormir, un homme entra dans ma cage, la suite… Il n’est nulle explication ou description a faire, il me viola.

Ainsi les jours se suivirent, tous les soirs un à plusieurs hommes passèrent dans ma cage, ne me laissant aucun répit, ma magie ne revenait toujours pas.

Plusieurs année s’écoulèrent dans cette succession de jours effroyables, je mis au monde deux bâtards qui me furent enlevés a la naissance. J’était seule, à plusieurs reprises je voulu me donner la mort, mais je n’ai jamais eu les moyens pour le faire.

Puis, un matin, je sentis cette force inoubliable de la magie revenir au fond de moi, cette sensation fut agréable en tout point, un sentiment d’espoir naquis en moi, la volonté de me battre à nouveau revînt au creux de mon âme.

J’attendis que le gardien m’apporta ma nourriture qotidienne, préparant un sort que j ‘avais appris bien des année plus tôt.

Lorsque qu’il entra dans la cage avec la nourriture, je lui lançai le sort, il s’effondra à terre, inanimé. Je pris alors toutes les forces qu’il me restait et couru droit devant moi, heureusement, aucun autre garde n’était là. Je couru encore et encore, le soleil se couchait à l’horizon, je ne savais ou j’était, mais j’entendais les chevaux au loin, ils venaient sûrement me chercher, je couru encore, déviant par les bois, j’arrivait près d’une rivière, je plongeais dans l’eau glacée, j’essayai en vain de traverser le courant trop fort pour moi, et coulai sous l’eau.

Quand j’ouvris les yeux, j’était a côté d’un chaud feu de camp, un homme, un humain me regardait, il ne ressemblait nullement a mes geôlier, mais je pris peur et reculai de plusieurs mètres après m’être levée en bondissant, il me fit signe de me calmer.

Je m’assis à nouveau, je sentait dans son aura qu’il ne me voulait aucun mal, il m’offris de la nourriture, sans aucun mot.

Je mangeai, ou plutôt dévorai ce don du ciel. Puis je me rendormis, me sentant, je ne sais pourquoi en sécurité.

Quand je me réveilla, l’homme était parti, il m’avait juste laissé un message, m’indiquant le nom d’une île. Je m’aperçu alors que j’étais dans une grotte, je sortis de celle-ci, j’était dans un lieu inconnu, j’allai me renseigner auprès d’un badaud passant par la,
« Vous êtes sur trépont kultar » me dit t-il d’un ton nonchalant avant de repartir

Ainsi commença mon aventure dans les landes éternelles, je ne sais et ne saurais sans doute jamais comment j'y suis arrivé.

Aujourd’hui, j’essaye inlassablement d’aider les aventuriers arrivant sur ces terres, en espérant que tout ces souvenirs disparaîtront avec le temps. Le soir, quand ces souvenirs ce font trop atroce, je bois de l’alcool, la tékiltar, en espérant que cela calme les visions du passé. Je cherche la connaissance dans ces landes, peut être un jour trouverais je de quoi faire disparaître les démons de mon passé… peut être…

Minoa, une kultar


Regarda le parchemin posé, et sortie de la maison

[Minoa]

Sort de sa transe et s’empresse de prendre un parchemin

Des visions sont apparues à moi, des visions brûlantes et incandescentes, ce n’était point les démons habituels, comme si une bataille avait lieu…

Que cela signifie t-il ? je sens en moi une force naître… je ne sais ce qui se passe !

Qu’es ce que cela ? En moi des… puissances invisibles se font bataille,… qui ou quoi en moi ?


Retombe en transe

[Minoa]

Prend le parchemin a coté d’elle

Le combat continue a faire rage en moi, je sens mes force s’enfuire petit à petit…

Le calme éternelle…

Aujourd’hui, je ne souhaite que cela, mais je sens en moi bientôt la fin de ce combat acharné, une transformation avenir, qui sera que la conclusion de ma simple vie en ce monde… avant les landes, pendant les landes et… après les landes.

L’avenir reste pour une ellipse insoluble et éternelle…

Je verrais la suite des chose venir a moi, comme mon passé revient me hanté dans le présent…

Passé, présent et future réunis en une fraction de seconde…

La chose, le changement arrive en moi a très grand pas, j’espère juste ne pas en mourir


pose sa plume sentant encore une fois son coeur se sérrer

[Minoa]

Reprend sa plume

La faiblesse commence à ce faire grande en moi, je ne sais ce qu’il adviendra, mais le temps m’ai désormais compter.
Mes amis connaissant mon état de santé actuelle, se font de plus en plus pressent, certain même m’ont traiter de lâche, ils n’ont pas compris…
C’est dans l’acceptation de cette destinée que je re-vie et me transforme ! Si seulement les choses pouvait être plus simple comme en va la vie.
Je souffre d’une toux, qui en fait n’en ai pas une, même les potion de ce cher Kargorm ne me font rien… Ce n’est pas une toux ordinaire, cette toux et une sorte de symbiose des forces maléfique en moi et qui ressort de façons assez incongrus. Mais cela je ne peux l’exprimer a mes amis, déjà qu’ils se font toujours plus de souci sur ma santé.
Alors je me mets a l’écart, dans ce marais qui est celui de mes ancêtres, et je médite la plupart du temps, sans chercher le contact. Pourtant…. Des gens viennent me rendre visite, sans que je le leur demande.
L’autre jour, ce cher garen est venu me voir, il était descendu à morcraven pour acheté du cuire, bien que je me doute que cela soit une excuse, il est venu de sa forge en irilion jusqu'à moi, prêt de mon arbre. Nous avons longuement discuté, son cœur est pure de toute mal attention mais hélas, celui ci est en souffrance de choses qu’il ne devrait pas. Malgré ces traits de caractère qui des fois sont un peu fâcheux, je le trouve charmant. Il m’a tenu la main au moment de mes quintes de toux. Comme si une peur le hantais. Il était là lorsque je me suis endormi, je crois qu’il a du veuillez sur moi un petit moment.
Cela m’a touché un tant soit peu, même si je sais que mon destin est scellé a des chose qui dépasse sûrement l’entendement de la plupart.
Ma transformation approche et ce jour là je serais présente et prête. Nous kultar croyons a la réincarnation, aussi, si je meurt, je sais que je serais quelque part ailleurs dans un corps naissant, sans défense, a la merci de la vie.
Mais j’ai appris bien des chose dans celle ci, et je pense que mon âme s’en souviendra et me permettra de continuer a évoluer dans la bonne direction.

Pose sa plume, la fatigue recommence à la tiraillé

[Minoa]

Prend sa plume

Un événement fou vient d’avoir lieu, et suis heureuse. Cela fais quelque semaine que je souffre en tout le temps me concentrant sur mon moi intérieur en cherchant les réponse qu’y si trouve.
Je me sentais si fatigué, mais maintenant une paix du cœur m’emplis de plus en plus fortement.
Mon Ame est en paix, un sage de mon peuple m’avait il y avait bien longtemps, lorsque j’était encore avec les mien dans ce village, il m’avait dit que lorsque la sagesse devient un ensemble entre le cœur, l’esprit et l’âme, alors la véritable et unique vérité profondes des chose sera découverte. Il m’avait dit par la suite que cela la vie elle même ne l’acceptais et envoyer la mort cueillir les personne y arrivant.
Pourtant, grâce à cet évènement qui m’a fais ouvrir mon cœur, je m’approche de ce schéma, et cette paix intérieur… cette paix intérieur qui devient si forte au fond de moi.
Je me suis unis jusqu'à ma mort avec un être au cœur pur, garen le forgerons, le rustre, l’intrépide garen.
Pourtant, cette union qui me comble de joie, me rend mélancolique. Car le destin ne saurais être changer, et l’avènement même de mon changement arrive.


Pose sa plume souriant au vent

[mij]

Mij dépose la lettre prêt de la pile de papier que Minoa avait laissé

Ark Tyb

En ce Jour 12 Ullitavar Fingelien 364, j’écris cette lettre sentant mon heure bientôt venir, je sais que la plupart de ceux qui ne m’aimait pas
seront là, aux premières loges pour crier mes échecs et mes défauts, mais cela ne fais rien, je connaît ceux envers qui je me doit d’avoir confiance.

Garen mon amour…. Ainsi je te laisse, et tu te retrouve encore une fois seul… si seulement nous nous étions rencontré plus tôt, je crois que l’on se serait aimé davantage et que tout cela ne serais arrivé.
Comme je te l’ai dit, c’est par l’acceptation que les choses évolueront vers ce qui doit être. Ma disparition des Landes n’est point importante, j’aurais vécus ce que j’avait a vivre que cela plaise ou non… Je serais dans le souvenir de certain qui n’oserons s’exprimer en publique tellement les quelques un qui ne m’appréciaient hurleront leur insanité sur mon nom.

C’est ainsi que les choses évoluent, et que certain hurlent tandis que d’autre pleurent en silence… J’aimerais que vous buviez une tékiltar en mon honneur.

La vie que j’ai vécus sur les landes fut riche et emplis jusqu’au dernier moment, je crois que les choses n’auraient pus êtres autrement !
Il y a tellement de gens qui ont compté pour moi, et aujourd’hui je ne sais que dire à ces personnes qui m’ont tant apporté et à qui je l’espère, j’ai apporté le juste retour des choses.

Que la vie que j’ai vécus apporte a tous un petit quelque chose. Car c’es ainsi que les chose deviendront ce qu’elle devait être. Les landes elle même, dans leur langage silencieux m’ont tant apporté dans ces moments de contemplation de leur continuelle mouvement, si seulement les esprits cartésien pouvait se taire une minute, tous verrais les landes, et non les haïrais sans regarder. Je comprend maintenant le rôle des féaux.

Mais cela n’est rien… Ma disparition n’es rien, la mort n’es rien, pour ce monde, les choses évoluent sans cesse, et chaque chose évolue avec lui.
Et par ma mort, une goûte d’eau de plus fait avancer les landes vers ce que tous désire…

Mais ne parlons pas de cela, l’acceptation de cette disparition, a été dure pour moi, comme pour mes proches qui me voyaient sombrer dans des choses sans sens et voyaient une maladie apparaître en moi.
Les choses sont si simple et pourtant si complexe.
1 + 1 = 3

J’ai atteint ce stade dans ma conscience, c’est sans doute pour cela que ma disparition à eu lieu, car la vie n’accepte que l’on sache ce qu’elle veut nous faire découvrir. Cela ne servirais a rien que je vous compte ce que mon savoir sait… Car se savoir ne se répète, il ne fais que ricocher lorsqu’il est conté, seul sa propre découverte dans cette vie nous fais évoluer, car l’évolution des autres en fin de compte, nous importe peu en notre conscience si présente.

J’espère juste que les choses évolueront comme j’ai moi même évolué, car ainsi en va la vie et la mort, les chose bougent sans cesse et j’espère qu’un jour, les peuples accepteront leur différence afin d’évoluer vers une chose que tous désirent mais hélas différemment pour chacun, la réunification des peuples.
Mais cela ne peut se faire sans l’acceptation. Et rare son ceux sur les landes qui sont prèt pour cela, la plupart préfère nourrir leur besoin égoïste et matérielle.

Moi, j’ai tout donné que se soit matérielle ou… spirituel, mais cela n’a servis a rien pour la plupart. Ainsi en va ma destinée, donner sans attendre de retour.
Mon âmes l’a compris, mon cœur en a pris conscience et ma conscience l’a accepter, alors j’ai donné ce que j’avais… jusqu'à mon dernier souffle.
Et j’ai accepter de donné ma vie pour la renaissance de quelque chose de bien plus grand et immense dans le Grand Destin des Landes.
Même si peu de gens pourront comprendre ces paroles, je sais que d’autre les comprendront et accepteront mon acte d’acceptation, car il n ‘est pas vain.

Ces derniers jour j’ai du me battre contre la renonciation, l’amour m’a attrapé et je me suis retrouvé piégé, mais j’ai quand même lutté dans l’acceptation et en accord avec mon âmes. Car ainsi cela devait se passer, et ainsi cela c’est passé.

Pardonne moi Garen mon amour, pardonne cette acte que je sais tu comprend ou comprendra.
Pardonnez moi tous mes chères et tendres amis, je sais que certain m’en voudront, mais au fond de leurs cœurs, sauront savoir.
Pardonne moi articsMonkeys, mon amis de toujours.
Pardonnez moi vous les Landes qui m’avait fais comprendre bien des choses.
Et enfin pardon a ceux qui ne m’aimait pas.

J’espère juste qu’un jour viendra où, l’unification aura lieu.


Mij s'en va, cachant une larme perlant sur sa joue

[Acktar]

Pourquoi... pourquoi tout ces souvenir remonte en moi ainsi?
Ces souvenirs maintenant lointain?
Je trouverais la réponse... j'ai retrouvé mon ancien lieu, je suis maintenant assise là ou naguère, ressemblant à autre chose j'avais vécu...