La Méditation
Publié : 12 janv. 2014, 23:05
L'arbre de l'éternité
Martelant la glace, léopards et ours vadrouillent oisivement dans les steppes glacées d'Irilion. Le calme a depuis longtemps envahis la douce solitude qu’offre le paysage trassianien. Soudain, une lumière éclatante brise le silence dans un vacarme éblouissant. Le magicien atterrit brusquement dans la neige, enfonçant profondément ses bottes dans la poudre blanche. Les flocons s’écartent à son passage et volettent pour retomber plus bas. Serwin frotte son manteau pour en chasser la neige et lève son nez vers le ciel.
Le soleil s’étire, baille quelques étroits rayons, il décrit timidement un arc de cercle derrière les montagnes. Les majestueux pics de glace reflètent sa douce lumière orangée. Voilà que coule l’Aurore. C’était son heure, sa favorite.
Il n’était plus question de rester immobile à s’extasier béatement de ce spectacle coloré. L’aube n'attendra pas. Il était temps de méditer.
A tâtons, il cherche appui sur son bâton de marche, inséparable compagnon de ses voyages les plus fous.
Rodry lui avait dit qu’il trouverait dans cette région un de ces arbres, fort, grand, magique et majestueux. Son contact lui ferait peut-être retrouver les étroits liens qu’il avait tissés avec la Nature.
Le jeune elfe se réchauffe les mains, expiant l’air chaud de son corps, il cherche une porte d’entrée pour Dra Syn. Sa légendaire impatience finit par prendre le dessus, si bien qu’il décide de se téléporter directement à l’intérieur. Pendant des heures, Serwin explore vainement les étroits dédales qui composent l’ancienne cité de Trassian. Une goutte de déception perle son visage désappointé. L’ombre du découragement le traverse, avant qu’il ne pénètre dans la dernière salle jamais visitée.
Mais voilà que se dresse devant lui l’arbre mystique. Sa coquette robe d’écorce séculaire luit et reluit dans la pâle obscurité. Là, au cœur de la grotte, il trône tel un océan de sagesse dans son domaine gelé. Sa barbe feuillue bruisse doucement à l’approche de l’elfe vert, mais le tronc ne tressaille pas. Comme une invitation, les branches s’écartent légèrement pour laisser Serwin s’y engouffrer.
Un pincement au cœur. Un éclat de fierté filtre son âme reconnaissante. Le corps du magicien est parcouru d’un doux frisson. Il se pourrait bien que cela fonctionne. « Oui. La Méditation peut enfin débuter. »
Martelant la glace, léopards et ours vadrouillent oisivement dans les steppes glacées d'Irilion. Le calme a depuis longtemps envahis la douce solitude qu’offre le paysage trassianien. Soudain, une lumière éclatante brise le silence dans un vacarme éblouissant. Le magicien atterrit brusquement dans la neige, enfonçant profondément ses bottes dans la poudre blanche. Les flocons s’écartent à son passage et volettent pour retomber plus bas. Serwin frotte son manteau pour en chasser la neige et lève son nez vers le ciel.
Le soleil s’étire, baille quelques étroits rayons, il décrit timidement un arc de cercle derrière les montagnes. Les majestueux pics de glace reflètent sa douce lumière orangée. Voilà que coule l’Aurore. C’était son heure, sa favorite.
Il n’était plus question de rester immobile à s’extasier béatement de ce spectacle coloré. L’aube n'attendra pas. Il était temps de méditer.
A tâtons, il cherche appui sur son bâton de marche, inséparable compagnon de ses voyages les plus fous.
Rodry lui avait dit qu’il trouverait dans cette région un de ces arbres, fort, grand, magique et majestueux. Son contact lui ferait peut-être retrouver les étroits liens qu’il avait tissés avec la Nature.
Le jeune elfe se réchauffe les mains, expiant l’air chaud de son corps, il cherche une porte d’entrée pour Dra Syn. Sa légendaire impatience finit par prendre le dessus, si bien qu’il décide de se téléporter directement à l’intérieur. Pendant des heures, Serwin explore vainement les étroits dédales qui composent l’ancienne cité de Trassian. Une goutte de déception perle son visage désappointé. L’ombre du découragement le traverse, avant qu’il ne pénètre dans la dernière salle jamais visitée.
Mais voilà que se dresse devant lui l’arbre mystique. Sa coquette robe d’écorce séculaire luit et reluit dans la pâle obscurité. Là, au cœur de la grotte, il trône tel un océan de sagesse dans son domaine gelé. Sa barbe feuillue bruisse doucement à l’approche de l’elfe vert, mais le tronc ne tressaille pas. Comme une invitation, les branches s’écartent légèrement pour laisser Serwin s’y engouffrer.
Un pincement au cœur. Un éclat de fierté filtre son âme reconnaissante. Le corps du magicien est parcouru d’un doux frisson. Il se pourrait bien que cela fonctionne. « Oui. La Méditation peut enfin débuter. »