Histoire d'Finan le roi sorcier.

Ici, l'on conte des chroniques relatives aux îlots centraux
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Darur
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Histoire d'Finan le roi sorcier.

Message par Darur »

Vlà un récit ancien entendu dans ma jeunesse, j'en sais pas l'vérité mais l'histoire m'a marqué alors je l'retranscrit avec mes mots. N'allez pas chercher dans l'noms l'moindre lumière, plusieurs sont de mon invention, l'mémoire imparfaite de l'tendre âge est devenue comme l'fumée. Mais y'a un nom dont j'suis certain:

Finan, l'roi sorcier.

Vlà l'récit de l'grandeur et l'chute d'un grand peuple. Humains ils étaient, chéris de l'dieu et des Tavars. Grands par leurs z'exploits, leur science. Navigateurs infatigables, leurs nefs colorées sillonnaient toutes l'mers. Leur premier roi, dont l'nom s'est perdu dans l'brume des mémoires, rassembla sous sa bannière maintes et maintes tribus. Il les soumit par l'acier et l'sagesse. L'peuple grandit, il forgea l'z'alliances par le mariage de ses enfants. Assoiffé de savoir, voulant connaître l'nom de chaque chose, il ouvrit l'portes de son royaume à tout l'peuples. Il fît construire une grande cité et un grand port sur le fleuve Ija où celui ci se jetait dans l'mer. L'science, l'savoir coulaient à flots dans l'grande cité. Soutenu par l'force de sa volonté il vécut jusqu'à un âge très avancé pour un humain.

Son fils lui succéda, moins grand par l'ardeur dans l'bataille mais plus grand encore par l'sagesse et l'science. L'fils devint l'premier roi d'une longue lignée d'rois sorciers, il prit l'nom de Roi Dorolin en montant sur l'trône. Tout l'peuple du royaume pratiquait l'magie, mais l'roi les surpassait tous. En une nuit à l'bordure du château, il fit surgir une immense tour, pourvue en son sommet d'une lumière qui ne devait jamais s'éteindre jusqu'à l'fin, symbole de l'savoir et de l'dévotion aux Tavars. L'ouvrage devint l'Tour Dorolin, l'roi y créa l'grande bibliothèque, Ici s'accumula tous l'savoir de ces temps. l'royaume grandissait, l'savoir de l'magie mais aussi de l'pierre, des moissons, de l'forge se répandait aux alentours. On dit que c'est de là que vient l'savoir des hommes, mais ptet qu'on se trompe hein. On raconte même que l'Tavars étaient présents à l'naissance de chaque ainé de la lignée, tant était grand leur émerveillement de voir un peuple progresser si loin et si vite dans l'connaissance du monde.

L'succession de rois sorciers semblait ne pas devoir avoir de fin, chacun des rois ajoutait à l' grandeur de l'royaume. Mais l'esprit de Kormel avait encore de l'influence en ce monde. Et cet aura de grandeur, attira l'esprit d'un de ses plus terribles serviteurs, l'être nommé Chiran. Attiré comme l'papillon par l'lumière de l'tour, il se façonna un corps à l'manière des humains. Il entra dans l'cité, comme l'maladie dans l'corps. Soutenu par l'restes des savoirs de son maître, il fini par attirer l'attention. Il avait l'apparence charmeuse, tous ceux qu'il croisait l'prenait pour l'plus sage des hommes. Ses paroles étaient comme l'miel. Mais derrière l'douceur, se cachait l'malignité d'une intelligence pervertie. C'était pendant l'règne du roi sorcier Finan, la cité était l'plus belle, l'plus grande de toutes l'cités des hommes. L'z'artisans rivalisaient en pratique avec l'meilleurs forgerons, tailleur d'pierres fussent-ils nains ou autres. Il advint donc que l'terrible Chiran fût reçu en audience par l'roi. Ses paroles frappèrent tant l'roi qui subjugué le fît conseiller. A partir de ce moment il vécût à ses cotés et attendit son heure. A l'naissance du premier fils de Finan, craignant de se faire démasquer par l'Tavars et prétextant maintes et maintes excuses, il s'éloigna un temps de l'cité. Réfugié dans quelque obscur tanière, il mit l'dernière main à l'complot qu'il avait imaginé. Il revint donc à l'cour du roi trois ans plus tard.

Finan fût heureux de revoir son conseiller , le reprit avec lui et l'fit second parrain de son fils. Chiran fit semblant d'porter grand intérêt à l'héritier et de l'aimer. Mais dans l'même temps tissa un sortilège puissant autour de l'enfant. Celui ci commença à s'affaiblir doucement, perdant l'intérêt pour toute chose. L'roi sorcier Finan essaya tous l'secrets de son art pour guérir son fils, l'Chiran l'aidait tout en sachant que cela n'servirait à rien. L'enfant chétif finit par s'éteindre comme l'braises finissent en cendres. Ainsi l'lignée fût rompue, mais l'Chiran comme son maître avant lui n'pouvait s'arrêter à si peu. Profitant de l'grand malheur qui frappait l'roi, il changea doucement l'sens de son discours. Attisant l'malheur, il commence à détourner l'roi de l'dévotions aux Tavars. Où sont-ils ces dieux que vous honorez? Pourquoi ont-ils permis l'mort de votre fils? Que sont-ils de plus que vous ? Et par l'paroles amena l'grand roi Sorcier à s'prétendre l'égal des dieux. Lui distillant mensonge sur mensonge, il le guida sur l'voie qu'il avait choisie.

"Pour devenir vraiment leur égal grand roi, vous devez apprendre le secret de l'immortalité et quand vous l'aurez votre fils revivra". L'roi fit embaumer son fils et l'fît trôner à ses cotés. Puis il s'mit à étudier l'secret de l'vie sous l'conduite de l'Chiran. Celui ci le guida dans l'plus profond des gouffres sombres. Jugeant inutile tout l'savoir accumulé au fil des siècles, il fit mettre l'feu à tous les documents de l'tour Dorolin sur l'grande place de l'cité, on raconte que l'feu dura toute une semaine. L'peuple partageant l'douleur du roi participât, amenant tous l'livres qu'ils trouvèrent. "A quoi bon tout ce savoir si l'fils de not'roi est mort ?" disaient-ils, répétant l'paroles d'Chiran. L'tour fût transformée en geôle. L'grand peuple qui dispensait son savoir aux autres devint l'pire. Leurs armées ramenaient des files entières d'esclaves qui finissaient dans l'tour, où l'roi sorcier menait ses expériences sur l'vie mais surtout sur l'mort. Dans l'cité l'cris des prisonniers résonnaient à toute heure. L'nombre d'cadavres devint si grand que l'on fit de grand buchers au sommet de l'tour, là où brillait l'lumière du savoir une grande fumée puante montait qui cachait l'cité aux yeux de tous. l'royaume plongea dans l'démence. Et Finan l'roi sorcier était l'plus dément de tous, Chiran soufflait sur sa folie se réjouissant de l'destruction qu'il semait. Quand l'horreur fût à son comble,l'démoniaque fit semblant d'trouver l'début de l'solution et enseigna au roi l'secret des lèves-morts qu'il tenait de son maître. Finan et son peuple sombrèrent dans la plus terrible des horreurs, l'noir savoir se répandit comme l'peste. L'on vit des parents tuer leurs enfants pour l'rappeler à la vie. Tous se croyant immortels se tournaient vers les excès les plus terribles. Il finit par y avoir plus de morts que de vivants qui marchaient dans l'cité.

L'fumée, l'cris finirent par alerter l'Tavars. Ceux ci virent l'horreur, et l'folie des hommes. Et envoyèrent l'un des leurs en la cité. Il apparût, dans l'palais de Finan. Celui ci était en train d'essayer de faire revenir son fils à la vie avec l'conseils d'Chiran. L'Tavar qui se nommait Tedul prit l'parole: "Je ne permettrait pas cela!" et d'un geste fît disparaître l'corps de l'enfant. Si Chiran prît peur, Finan plongé dans sa folie, fût pris d'une rage sans nom appelant à lui de tout son pouvoir les morts de la cité.Se levèrent toutes les lignées de ses ancêtres, et toutes les créatures qui y vécurent. Tedul voyant cela et surmontant son horreur de la destruction fît trembler la terre si fort qu'elle se déchira. La cité s'enfonça dans le sol, se disloquant à chaque secousse. La mer s'engouffra dans l'vide ainsi crée pour effacer toute trace de l'ville. Seul, pendant un moment, dépassa l'sommet de l'tour Dorolin et une immense vague finit par éteindre l'flamme qui brillait à son sommet. Finan périt dans l'tremblement et beaucoup de ceux de son peuple, de Chiran personne ne sût ce qu'il advint. Mais quelque uns survécurent, et l'on raconte que c'est comme ça que l'savoir des lèves-morts perdura jusqu'à notre époque.


Pour édifiante qu'elle soit, j'espère que l'histoire vous a fasciné autant qu'elle a effrayé le jeune nain que j'étais.

Darur.

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