J'ai échoué !
Publié : 02 déc. 2009, 19:21
J’ai échoué, je le sais. Cette beauté et ces richesses insolentes ne sont juste qu’une perversion de plus. Je me suis brûlée les yeux, avec envie, me perdant un peu plus. Trop de contemplations, trop d’avidité, trop d’envie… ELLES savaient avant moi combien j’étais faillible.
Comment ai-je pu imaginer m’en sortir mieux que ces héraults d’un autre temps ? En réalité, dès le premier pas sur ces terres, j’étais sous LEURS volontés. Oh, bien sûr, j’ai toujours eu l’illusion de lutter, de défendre de nobles valeurs.
Sans doute pour cela que l’on m’a fait confiance ! Et Combien de fois j’ai repoussé cette confiance ? Par méfiance, par crainte, par solitude ?
Seule… Insignifiante ou reconnue, ELLES te laissent seule, plus seule encore lorsque l’on vous offre le trousseau. C’est à ce moment que j’ai vu combien j’étais gangrénée. La colère est montée; pas cette colère saine et bruyante, mais une colère froide et mauvaise. En toute hâte, je suis partie, fuyant LEURS emprises et la folie…
Oh, je ne suis pas partie loin… sans doute était-il trop tard… ou trop tôt.
Puis la colère a laissé place à la désillusion, la désillusion à la honte.
Aujourd’hui je sais que tout cela n’était que peur.
Et aujourd’hui, je refoule le cœur de ces terres maudites. Je sais que je suis soumise mais l’appel est trop fort.
Je laisse derrière moi quelques fardeaux, tel ce nom insignifiant et devenu trop lourd à porter.
Je reviens, servile !
Comment ai-je pu imaginer m’en sortir mieux que ces héraults d’un autre temps ? En réalité, dès le premier pas sur ces terres, j’étais sous LEURS volontés. Oh, bien sûr, j’ai toujours eu l’illusion de lutter, de défendre de nobles valeurs.
Sans doute pour cela que l’on m’a fait confiance ! Et Combien de fois j’ai repoussé cette confiance ? Par méfiance, par crainte, par solitude ?
Seule… Insignifiante ou reconnue, ELLES te laissent seule, plus seule encore lorsque l’on vous offre le trousseau. C’est à ce moment que j’ai vu combien j’étais gangrénée. La colère est montée; pas cette colère saine et bruyante, mais une colère froide et mauvaise. En toute hâte, je suis partie, fuyant LEURS emprises et la folie…
Oh, je ne suis pas partie loin… sans doute était-il trop tard… ou trop tôt.
Puis la colère a laissé place à la désillusion, la désillusion à la honte.
Aujourd’hui je sais que tout cela n’était que peur.
Et aujourd’hui, je refoule le cœur de ces terres maudites. Je sais que je suis soumise mais l’appel est trop fort.
Je laisse derrière moi quelques fardeaux, tel ce nom insignifiant et devenu trop lourd à porter.
Je reviens, servile !