[V] La jeune Elfe Sathia

Ici, l'on conte des chroniques relatives aux îlots centraux
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Sathia
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[V] La jeune Elfe Sathia

Message par Sathia »

La jeune Sathia regarde son père travailler la terre, simple potier il veille sur elle depuis de nombreuses années Elfiques. Ces yeux or et argent le regarde avec amour, pour garder en elle ce souvenir.

Les étoiles fulgurent depuis la mer enténébrée,
Les cavernes de corail et de perles,
Et la nuit brûle d’un rouge désir
Pour les reins d’une jeune fille dorée.


Ce souvenir qu’elle veux emporté avec elle sur le navire, ce navire qui l’emportera loin des siens. Le baluchon est prêt, elle emportera rien, juste quelques vêtements et un peu d’eau claire pour ce voyage sans retour.

Tu as laissé ta ceinture sur la plage
Et tu t’éloignes du rivage palpitant,
Et les flots ardents s’élancent vers tes parties secrètes
Qui n’ont jamais connu la main d’un amant.


La dernière étreinte, les derniers baisés paternels, un dernier regard et elle franchie le seuil. Des larmes coulent sur ça peau nacrée, mais il faut être forte et avancer encore.

Les flots ardents baignent tes jambes galbées,
Que leur doigts subtils écartent,
Et la mer qui se trouve entre tes cuisses
Est le cœur du rouge cœur de la Nuit.


Beaucoup lui disent qu’elle ressemble à ça mère à son age, le même regard perdu dans les songes du passé, les mêmes cheveux ondulant au grés de la brise marine. Elle aurait tant voulue lui dire une dernière fois qu’elle l’aimait.

Dans les jours à venir et dans les nuits à venir,
Et durant les jours et lui nuits qui seront,
Un bébé tu tiendras contre ton sein doré
Et une berceuse tu fredonneras.


Le chemin mène au bateau et ce poing sur le cœur qui la serre fort, si fort. Pourquoi la mer à telle un tel pouvoir sur elle ? ce n’est qu’un voyage, un voyage de plus, mais plus loin cette fois. Vers Trepont et les nouveaux colon.

Un bébé au cri de mouette cinglée par le vent
Qui grandira et deviendra une belle jeune fille
Aux yeux étrangement froid comme la mer qui gît
Dans les cavernes de corail et de perle.


Là bas que ce passera t’il ? Elle a réfléchie longtemps au pouvoir qu’elle exerce sur les garçons, comment pourra t’elle rester seule, elle qui ne supporte pas être ignorée. Comment aidé et qui aidé, sûrement tout le monde, tous ceux qui le désireront.

Son âme ressemblera à un vent de l’océan,
Sans repos seront ses pas,
Et elle fera partie du rouge cœur de la Nuit
Et du cœur de la mer qui bat.


Les cotes approchent, maintenant dévoilés à ça vue elle regarde ces anciens rivages. Qu’avait dit l’oracle du village quant un soir d’automne, l’ancienne lui avait raconter une histoire étrange comme à ça mère. Une histoire de mer, une histoire de lune, ces souvenirs s’effacent au fur et à mesure que le bateau approche.

Et l’homme qui dort auprès de toi la nuit,
Il n’est pas le père de ta fille ;
Car elle est l’enfant d’une vorace Nuit
Et le cœur du désir de la mer.


Il est temps de posé les pieds sur cette île et de parcourir ce monde afin d’y apporté le peu de savoir qu’elle possède. Apprendre à connaître les autres, apprendre à ce faire des amis, faire qu’ensemble l’ancien monde retrouve ça gloire d’antan.

Sathia avance maintenant en ces contrés où règne la fureur des landes.

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Sathia
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Les voix évocatrices de souvenirs

Message par Sathia »

Les voix évocatrices de souvenirs

Ealyae s’avance, jeune prêtresse elfique, sur les rivages de ces songes, elle va le rejoindre une nouvelle fois. Debout devant l’océan noir, il tend ces bras vers elle, encapuchonné et vêtue d’argent il brille de mille éclats étoilés.

Les ombres noires et aveugles tendent des bras inhumains
Pour me saisir et m’attirer à nouveau vers les ténèbres ;
Le lugubre vent de la nuit suggère des maux sans nom,


Il l’attends, sur elle Il a jeté son dévolu morbide. Une prêtresse jeune et pure pour enfanté ces noirs desseins. Cela fait maintenant deux ans que chaque nuit il la rejoint, il a le temps, l’immortalité amène la patience.

Et vers le bas de la colline enténébrée un vague refrain
Apporte des spectres à demi oubliés pour hanter mon âme,
Tel le hennissement lointain du poulain du cauchemar.


Une nuit blafarde d’un soir d’automne, l’Oracle Elfe tremble de froid et de peur, elle le ressent maintenant, elle chancelle à l’écoute des courants de l’air maléfique palpables. Elle essaye de ce lever pour les alerter du Mal qui rôde et pose un genoux à terre, épuisée et somnolente. Les brumes mentales avancent implacables.

Mais laissez-moi fixer mes yeux ombrés par des fantômes
Sur les étoiles – points blêmes de lumière argentée –
Voici la frontière – ici se trouve la raison –
Là bas, visions et griffons, le Néant et la Nuit.


- « Lève toi douce et succulente Ealyae ! Lève toi et rejoints moi sur les rivages de la mer enténébrée. Viens, viens à moi ! maintenant !
Ces pas sur le sable ne laissent pas de marques et seule sa ceinture tombée devant le ressac témoigne de son passage ici.

Arrière, rouge spectres, arrière, et cessez de me torturer !
Disparaissez loups de l’enfer ! Oh Illutavar, mon cœur palpite ;
La nuit devient féroce et aveugle et rouge et brûlante,
Et toujours plus proche bat un tambour sinistre et obsédant.


- « Tu porteras mon enfant, je t’ai choisie pour la pureté de ton âme et la douceur de ta peau. Douce Ealyae, déjà Il t’a abandonné ne l’appel pas, tu es et serras toujours mienne. Laisse toi aller aux désirs et abandonne-toi à moi.

Je ne regardai pas vers les ténèbres – Non !
Les étoiles accrocheront et retiendront mon regard éperdu –
Pourtant même dans les étoiles grandissent de noires visions,
Et des dragons se tordent aux yeux d’airain et de braise.


- « Je suis tienne, mon corps s’abandonne et s’offre à toi mon aimé à jamais.
La froide lune regarde, amusée, le moment où fusionne les corps. L’âme vit à présent en son ventre. Ealyae ce réveil ce matin là, allongée sur le sable dorée, des songes brumeux en tête.


Oh Dieux qui me frappez de cécité par votre malédiction,
Et me laissez voir les formes abominables derrière
Tous les voiles du Dehors qui recouvrent l’univers,
Les odieux sortilèges démoniaques qui emprisonnent et aveuglent,
Puisque même les étoiles sont nocives, impures et funestes,
Laissez-moi me gorger tout mon soûl des rêves-souvenir de l’enfer.


Allongée sur le lit, Sathia rêve et s’agite, un râle, une phrase embrouillée.
-« Mère, qu’as tu fait ...
Dernière modification par Sathia le 30 janv. 2009, 14:40, modifié 1 fois.

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Sathia
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Une vie s'endore

Message par Sathia »

Une vie s'endore

Les torches brillent sur la plage et les chants rythment le cœur de la mer. Elles sont venues des profondes forêts et des vals ensoleillés, drapées de blanc et d’argent, elles se tiennent sur la plage, en cercle autour d’Ealyae proche de la délivrance..
Les oracles et les prêtresses ont répondues à l’appel pour combattre une nouvelle fois l’obscurité et endormir l’engeance maléfique.


I lúme utúlie, L’heure est venue,
A tirno Silmarillion, Ô garde de Silmarils
Tienna narwa Sur la route embrasée
No rocco néca, Sur un cheval pâle,
Yan i esse ná Qualme, - Du nom de Mort –
Wilie haiyave De s’envoler au loin


Deux jours plus tôt, le cortège silencieux des hautes dignitaires Elfique a rejoins le village. Les chants de bienvenue sont écourtés, l’Enfante avance à la lumière et le rituel secret doit être fait. Parfois un necro-sorcier solitaire, banni de sa citée souterraine par une Matriarche prudente, prenait possession de l’esprit d’une Haut Elfe. L’enfant conçu pendant ce viol pouvait ce révéler néfaste pour le village et le peuple. Alors depuis des siècles un puissant rituel endormait la coté obscure de l’enfant, le laissant profondément enfouit, allant jusqu'à éliminer la couleur sombre de la peau. Ne laissant apparaître aucun indice sur sa parenté maléfique.

Númenna Wisto, A l’ouest du Ciel
Ardallo melima. Depuis Arda aimée
Vainolelya unqua Ton fourreau vide
Ar macilya rusta Et ton épée brisée
Loráva nenessen Dormira dans les eaux
I caituvar nalle. Qui couvriront la vallée


L’oracle du village sut huit mois plus tôt, elle remarqua les changements subtiles de la jeune prêtresse Ealyae, elle était enceinte et elle devait agir au plus vite. Appelant les plus habiles archers et les mages des villages alentours, ils allèrent à la plage. La magie révélatrice dissipa la brume mentale et l’entré de la sombre caverne apparue à leur yeux quant le combat mental fut remporté à dix contre un. Projeté contre la paroi de la caverne lorsque l’orbe éclatât sous l’effet du contre sort, IL comprit que le combat était perdu.

Ve laurea anna, Comme un cadeau d’or
Hroalya racina Ton corps brisé
Antalye nóren Tu donnes au pays
Sa varyane li. Que tu protégeas
Ná carna nilmonen Est fait par des amis
Tyarda avatyarima, Fait impossible


Ealyae chante la délivrance, le chant ancien accompagne l’enfant à la lumière en laissant la douleur s’estomper, elle ressent le bonheur de l’instant. Les anciennes observent, aidant de leurs chants la jeune prêtresse, mais certaines ressentent un malaise. Le bébé résiste, refusant de ça propre volonté de sortir. Les chants alors s’intensifient et Elle est porté à la lumière.
Son premier crie, petite fille au teint sombre et maculé du sang de ça mère, est tout de suite étouffé par le rituel. Les anciennes ne lui laisse pas le temps de garder le souvenir de ce premier instant de vie.


An nar cotumor qualini, Parce que morts sont les ennemis
Naina, Valariande, Pleure, Bélériand
An i calwo ná firin, Parce que le héros est mort
Ar elenu vinye Et deux nouvelles étoiles


-« Sathia, ne va pas trop loin !
-« Non mère, je ne vais qu’à la plage, je reviens pour manger.
La jeune elfe Sathia, claire de peau, cours en riant dans le village vers la mer qui l’attire.
L’oracle la regarde partir, souriant en regardant l’ex-prêtresse Ealyae.
-« Nous nous devons de combattre l’obscurité, même si pour cela nous endormons une vie contre ça volonté.
Ealyae baisse les yeux et réponds à l’oracle
-« Elle a déjà 20 ans et me pose toujours les mêmes questions sur son père. Son esprit est puissant et IL n’a pas était tuer le soir de l’attaque. J’ai peur qu’il est gardé une emprise sur elle.
-« Non ! personne ne se réveille, et ne c’est jamais réveillé. N’ai aucune crainte, il faudrait que ce soit – n’osant pas dire le nom maudit – mais nos espions nous ont signalé qu’il fut tuer lorsque il combattit les cinq Matriarches de la citée noire, personne n’est ressorti vivant de ce combat. La cité fût entièrement détruite.


Úsiluvar eldain. Ne brilleront pas pour les Elfes
Nán i Raice na cuine. Mais le Mal est vivant


[info]L’auteur de Tirno Silmarillion est Arandil Elenion. Arandil fut la gagnante de premier prix du Troisième Prix de Poésie en Langue Elfique en 1999.[/info]

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