[V] Le jeune garçon à la peau d'ébène
Publié : 22 janv. 2009, 18:37
Orazire courait sur la plage, comme toute les jeunes filles de son age, bien insouciante du monde extérieur. Le soleil brillait sur sa peau d'ébène et seul ce grand navire qui mouillait dans la rade depuis plusieurs jours semblait obscurcir l'humeur des adultes du village. Par ailleurs, elle se demandait qui pouvait autant aimer les serpents pour en avoir orné ses grandes voiles.
Orazire !!!! ... Orazire vient ne reste pas là, une barque approche
Sa tante l'attrapa par le bras et la renvoya hors de la plage. Mais une fois que sa tante eu tourné le dos, la jeune fille revint en cachette sur ses pas se cachant des adultes.
Les hommes s'étaient amassés sur la plage, l'inquiétude se lisait sur leurs visages au fur et à mesure que la lourde chaloupe avançait vers eux. A sa proue se tenait un homme habillé d'un long manteau sombre malgré la chaleur. Orazire fut fascinée par la couleur de sa peau, jamais auparavant elle n'avait vu d'homme blanc comme le lait des noix de coco. Son visage semblait beau mais terrible, il inspirait la crainte et elle ne sut dire si il était vieux ou jeune. Les hommes du village reculèrent lorsqu'il mit pied à terre.
La chaloupe repartit laissant l'homme blanc seul sur la plage, il s'avança vers Otouga, l'un des pécheurs du village, et ils parlèrent pendant un moment. Trop éloignée, Orazire ne put entendre les paroles échangées.
Otouga et l'homme blanc partirent en direction de la hutte de ses parents. Elle savait que son jeune frère y était, bien que plus jeune qu'elle il ne jouait jamais avec les autres enfants et restait la plupart du temps près de la hutte. Elle ne l'aimait guère car son attitude était vraiment trop étrange à ses yeux. Ce sentiment était partagé par nombre des adultes du village et même ses parents étaient malheureux de ce fils étrange.
Curieuse, la jeune fille, qui connaissait tous les raccourcis, se précipita vers la hutte. Son frère était là, devant la porte, ses parents à ses côtés. L'homme blanc demanda d'une voix froide.
Est-ce l'enfant aux visions, homme noir ?
Otouga acquiesça de la tête. L'homme blanc lui tendit une bourse et le renvoya. L'homme se baissa au niveau de son frère qui restait impassible. Leurs regards se croisa et Orazire eu l'impression que l'homme lisait dans son esprit. Que pouvait vouloir cet homme à la peau blanche comme le lait au solitaire, elle ne sut jamais.
L'homme se releva et ajouta aux parents :
Entrons, nous avons à parler.
La crainte se lisait dans les yeux de ses parents mais ils s'exécutèrent. A ce moment là une main forte attrapa l'épaule de la jeune fille :
Orazire !!! Je t'ai cherché partout !!!! Viens, tu vas dormir chez moi ce soir, dépêche toi ...
La femme noire regarda avec crainte dans la direction de la hutte, puis emmena sa nièce chez elle pour la nuit. Ce n'était pas la première fois qu'elle dormait chez sa tante. Chaque fois que son frère faisait ses visions étranges, sa tante la prenait chez elle. Mais là, Orazire était déçue.
Attendant patiemment l'aube, Orazire, se glissa sans bruit en dehors de la hutte de sa tante, que c'était-il passé ?
Curieuse, elle courut jusqu'à la hutte de ses parents. Tant pis même si elle n'aimait pas Zyle, il devrait tout lui dire. Pour une fois qu'il se passait quelque chose d'inhabituel au village, elle devait savoir.
La porte de la hutte était ouverte. La terre autour avait été éventrée comme si quelque chose en était sorti. A l'intérieur tout était retourné, une lutte intense s'y était déroulé. Craintivement, elle entra et tomba à genou devant l'horrible spectacle. Devant elle, se trouvait les corps démembrés de ses parents. Nulles traces de son frère, il n'était pas ici.
Désepéré, elle courut à la plage. Nul navire à l'horizon, ils étaient partis.
Zyle ... Zyle cria-t-elle
Hé ma belle ne crie pas pour rien, ils sont partis et c'est tant mieux, ton frère n'avait pas sa place ici.
Outaga s'était collé contre elle et ajouta en lui mettant une pièce d'or dans la main.
Tiens regarde cet or, je suis riche maintenant et je pourrai m'occuper de toi. Tu verras, je suis sûr que tu feras une bonne épouse.
Elle resta paralysé. Outaga s'éloigna en riant.
Orazire regarda la pièce d'or, d'un côté elle y vit un symbole rond entouré d'un serpent, de l'autre le visage d'un homme ressemblant à cet homme blanc, cet assassin qui lui avait tout pris. Des larmes coulèrent sur ses joues et elle se mit à courir loin de ce village qui fut le sien.
Les fingéliens ont passé depuis ces événements. L'histoire ne dit pas ce qui est advenue de la jeune Orazire mais plus personne n'a revu le jeune garçon au village. Le pêcheur Outaga fut retrouvé à moitié dévoré dans sa hutte et certains disent que les ombres qui rôdent la nuit autour de la hutte maudite ne sont pas étrangères à cela.
Orazire !!!! ... Orazire vient ne reste pas là, une barque approche
Sa tante l'attrapa par le bras et la renvoya hors de la plage. Mais une fois que sa tante eu tourné le dos, la jeune fille revint en cachette sur ses pas se cachant des adultes.
Les hommes s'étaient amassés sur la plage, l'inquiétude se lisait sur leurs visages au fur et à mesure que la lourde chaloupe avançait vers eux. A sa proue se tenait un homme habillé d'un long manteau sombre malgré la chaleur. Orazire fut fascinée par la couleur de sa peau, jamais auparavant elle n'avait vu d'homme blanc comme le lait des noix de coco. Son visage semblait beau mais terrible, il inspirait la crainte et elle ne sut dire si il était vieux ou jeune. Les hommes du village reculèrent lorsqu'il mit pied à terre.
La chaloupe repartit laissant l'homme blanc seul sur la plage, il s'avança vers Otouga, l'un des pécheurs du village, et ils parlèrent pendant un moment. Trop éloignée, Orazire ne put entendre les paroles échangées.
Otouga et l'homme blanc partirent en direction de la hutte de ses parents. Elle savait que son jeune frère y était, bien que plus jeune qu'elle il ne jouait jamais avec les autres enfants et restait la plupart du temps près de la hutte. Elle ne l'aimait guère car son attitude était vraiment trop étrange à ses yeux. Ce sentiment était partagé par nombre des adultes du village et même ses parents étaient malheureux de ce fils étrange.
Curieuse, la jeune fille, qui connaissait tous les raccourcis, se précipita vers la hutte. Son frère était là, devant la porte, ses parents à ses côtés. L'homme blanc demanda d'une voix froide.
Est-ce l'enfant aux visions, homme noir ?
Otouga acquiesça de la tête. L'homme blanc lui tendit une bourse et le renvoya. L'homme se baissa au niveau de son frère qui restait impassible. Leurs regards se croisa et Orazire eu l'impression que l'homme lisait dans son esprit. Que pouvait vouloir cet homme à la peau blanche comme le lait au solitaire, elle ne sut jamais.
L'homme se releva et ajouta aux parents :
Entrons, nous avons à parler.
La crainte se lisait dans les yeux de ses parents mais ils s'exécutèrent. A ce moment là une main forte attrapa l'épaule de la jeune fille :
Orazire !!! Je t'ai cherché partout !!!! Viens, tu vas dormir chez moi ce soir, dépêche toi ...
La femme noire regarda avec crainte dans la direction de la hutte, puis emmena sa nièce chez elle pour la nuit. Ce n'était pas la première fois qu'elle dormait chez sa tante. Chaque fois que son frère faisait ses visions étranges, sa tante la prenait chez elle. Mais là, Orazire était déçue.
Attendant patiemment l'aube, Orazire, se glissa sans bruit en dehors de la hutte de sa tante, que c'était-il passé ?
Curieuse, elle courut jusqu'à la hutte de ses parents. Tant pis même si elle n'aimait pas Zyle, il devrait tout lui dire. Pour une fois qu'il se passait quelque chose d'inhabituel au village, elle devait savoir.
La porte de la hutte était ouverte. La terre autour avait été éventrée comme si quelque chose en était sorti. A l'intérieur tout était retourné, une lutte intense s'y était déroulé. Craintivement, elle entra et tomba à genou devant l'horrible spectacle. Devant elle, se trouvait les corps démembrés de ses parents. Nulles traces de son frère, il n'était pas ici.
Désepéré, elle courut à la plage. Nul navire à l'horizon, ils étaient partis.
Zyle ... Zyle cria-t-elle
Hé ma belle ne crie pas pour rien, ils sont partis et c'est tant mieux, ton frère n'avait pas sa place ici.
Outaga s'était collé contre elle et ajouta en lui mettant une pièce d'or dans la main.
Tiens regarde cet or, je suis riche maintenant et je pourrai m'occuper de toi. Tu verras, je suis sûr que tu feras une bonne épouse.
Elle resta paralysé. Outaga s'éloigna en riant.
Orazire regarda la pièce d'or, d'un côté elle y vit un symbole rond entouré d'un serpent, de l'autre le visage d'un homme ressemblant à cet homme blanc, cet assassin qui lui avait tout pris. Des larmes coulèrent sur ses joues et elle se mit à courir loin de ce village qui fut le sien.
Les fingéliens ont passé depuis ces événements. L'histoire ne dit pas ce qui est advenue de la jeune Orazire mais plus personne n'a revu le jeune garçon au village. Le pêcheur Outaga fut retrouvé à moitié dévoré dans sa hutte et certains disent que les ombres qui rôdent la nuit autour de la hutte maudite ne sont pas étrangères à cela.